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Fonctionnaire de l'ONU à Al-Koni: Le HCR n'a pas l'intention de réinstaller les migrants en Libye.

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Fonctionnaire de l'ONU à Al-Koni : Le HCR n'a pas l'intention de réinstaller les migrants en Libye.

Tripoli, 22 septembre 2021 (WAL) - La réunion du vice-president du Conseil présidentiel "Moussa al-Koni" aujourd'hui, mercredi, avec le chef du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, "Jean-Paul Cavalieri", s'est concentrée sur la discussion des mécanismes pour faire face aux problèmes d'immigration illégale en Libye, le contrôle des frontières et la gestion des diverses menaces liées au trafic, à la traite des êtres humains et aux crimes transfrontaliers.

  Le responsable de l'ONU, Cavalieri, a informé le député Al-Koni que les tâches du HCR sont axées sur la fourniture d'une aide humanitaire aux demandeurs d'asile qui viennent de zones de conflit ou de régimes répressifs, afin qu'ils soient expulsés vers certains pays partenaires de ce programme, tels que les pays scandinaves ou l'Italie et le Canada, expliquant que le nombre énorme qui a été enregistré en Libye selon ces données dépasse (42) mille demandeurs d'asile, ce qui rend difficile de les envoyer dans ces pays à la vitesse requise, donc des zones d'accueil temporaires ont été préparé, dans lequel le réfugié reste jusqu'à la date de son voyage vers le pays d'accueil, y compris les centres au Niger et au Rwanda afin de soulager la pression sur la Libye en raison de la présence de ces grands nombres qui ont été produits par les conditions du pays au cours de la récente période.

  Le responsable de l'ONU, Jean Paul, a confirmé à Al-Koni à cet égard, que le HCR n'a pas l'intention d'installer des migrants en Libye, ce qui peut s'appliquer à certains travailleurs migrants qui voient la Libye comme un marché du travail, et ont l'intention après avoir travaillé en Libye pour la période de retour dans leur pays.

  L'interview entre « Al-Koni » et « Cavalieri » portait sur le projet proposé par la partie libyenne, lors de la dernière tournée d'Al-Koni dans les pays voisins, qui est lié à la mise en place de centres de formation dans les zones sources et sur les zones frontalières, et propose des programmes de formation qui prépareront la main-d'œuvre à devenir qualifiée pour répondre aux attentes du marché libyen ou européen, et facilite le processus de son transfert légalement ensuite vers les pays de destination.

  Al-Koni a expliqué au responsable de l'ONU que le dossier migratoire est avant tout un dossier humanitaire, et que ce qui pousse les gens à traverser l'histoire, c'est la difficulté des conditions de vie ou les dangers et les guerres, et la communauté internationale doit s'unir pour le résoudre, et l'humanité a connu tout au long de son histoire de nombreux types de migrations qui ont établi aujourd'hui la carte actuelle de la répartition démocratique de l'humanité, soulignant que la solution à la question de l'immigration illégale en ce sens doit s'inscrire dans le cadre d'un large partenariat international qui permet de prendre en compte les différentes dimensions de ce problème et d'y trouver à la fois des solutions efficaces et humaines.

 Al-Koni a appelé à la nécessité de déplacer la bataille contre les flux migratoires de la mer vers le sud, les frontières sud de la Libye - la frontière nord des pays voisins - soulignant que cela évitera à l'immigré le fléau de la route, les crimes des contrebandiers et leur agression au cours de son difficile voyage, avant qu'il n'atteigne la mer. En même temps, cela ne l'expose pas à être renvoyé par les garde-côtes dans les centres de détention, où il devra faire face à plus de chagrin, de difficultés, d'aliénation, et plus de souffrance.

 De son côté, Jean-Paul Cavalieri a expliqué que certains problèmes logistiques retardent l'expulsion des migrants vers les pays de destination, notamment la non-organisation des vols pour des raisons indépendantes de la volonté de la Commission.

 A l'issue de l'entretien, il a été souligné l'importance de lancer cette communication, et l'intégration avec le Conseil présidentiel en ce qui concerne la résolution des problèmes et des répercussions du dossier de l'immigration clandestine, qui interviendrait positivement pour alléger les souffrances de ces personnes, et dans le même temps, relâcher la pression sur la Libye dans ces circonstances.

-Lana-